Telle est la définition qui est la mienne pour décrire le lieu rare et objet de ce premier blog, en forme d’édito, accompagnant un certain tas de bois «aquarellé» cet été.
Quelque part entre ___ et le ___ de _____ à la naissance du célèbre plateau des MILLEVACHE.
Ce coin recèle une infinie richesse d’espaces verdoyants, façon patchwork, laissant libre cours à une déambulation riche de découvertes.
La palette à laquelle je fais référence, faisant appel à ces minéraux, définit à merveille, les essences d’arbres qui m’environnent. La sculpture est la plus appropriée pour qualifier la fougère reine des talus par ici, comme taillée dans une feuille de cuivre, finement ciselée, L’astre solaire ne faisant pas défaut (allusion à l’ami Brassens), amplifie l’impression de plénitude souveraine de la forêt alentours.
Où suis-je «ah oui», indice supplémentaire,
Le site autrefois était comparé, à celui de nos voisins et amis helvètes avait le surnom de «petite suisse».
Face à moi, semblables à des plumeaux dressés, les mélèzes rivalisent avec les châtaigniers, du haut de leurs cimes, les dépassant d’une courte tête, ce qui crée l’impression d’une frise, où le vert émeraude côtoie le brun sépia, sur fond de ciel bleu cobalt, comme sorti du tube de peinture.
Pour parfaire le tableau ainsi composé, le vent très léger, détache les feuilles qui volent dessinant dans leurs chûtes des courbes gracieuses, comparables à des confettis que l’on projetterait pour une fête improvisée.
Arrivée à destination sur le ___ de _____ qui lui aussi est habillé pour la circonstance, par places d’une pellicule brune orangée, je parviens à distinguer entre le fût des conifères, des effets de strass, rendus étincelants sous l’effet de la lumière éblouissante de clarté.
Limousin terre de contraste, mais aussi de lutte et d’adversité……. D’ouverture étonnante quelque fois………